Next Phase : Piece Of Mind (Tommy Musto – Basement Boys)

Mon dieu, que j’aime ce duo-là… Helen Bruner & Terry Jones… quelles voix mes amis !

Next Phase est un projet monté en 1996 entre Helen, Terry et Tommy Musto pour son label Sub-Urban Records.

Piece Of Mind est le troisième et dernier titre d’une série de hits aussi puissants que mélodieux.

Dès les premières secondes du Vocal Mix^⭐⭐⭐ le ton est donné.
Les voix fortes de Terry et Helen démarrent le morceau sur un fond de rhodes à la Musto, un p’tit break et on enchaîne sur un beat bien lourd, bien club. Redoutablement efficace !

So what ? So what ?

Le duo se déchaîne sur les backgrounds vocals qui ponctuent régulièrement les couplets et donnent ce côté surpuissant au mix, dynamique et furieux.
Certes l’instrumentation de notre ami Tommy est impeccable, mais c’est vraiment les voix de Terry et Helen qui portent le morceau sur plus de 8 minutes.

C’est sur le Dub Mix^⭐⭐⭐ que l’on apprécie mieux le travail de Tommy Musto.

Rhodes distordus, strings disco, excellente rythmique avec profusion de hi-hats et congas, riffs d’orgue hammond… beaucoup d’instruments et d’effets qui ressortent plus facilement sur ce mix car la partie vocale se limite à quelques boucles.

Une excellente production du légendaire label new-yorkais Sub-Urban.

J’ai spécialement commandé pour cette revue, les remixes de Piece Of Mind, sortis la même année.

Malheureusement je dois vous dire que je suis un peu déçu. La seule version vraiment intéressante de cette édition est le Basement Boys Vocal^⭐⭐
Dans un style Garage US assez bon, il reste cependant un peu trop répétitif dans sa partie instrumentale (axée sur trois accords au piano) et n’arrive pas à nous faire décoller comme sur les mixes de Musto. Les voix manquent de pêche, pas assez de reverb… dommage !

Les Luv Drum Dub et Dubstrumental sont de simples re-edits de la version principale, pas de quoi se consoler.

Pour finir, j’ai du mal à situer musicalement Le One Cool Cuban Dub de DJ Dove.
Progressive, Eurodance?

Le mix n’est pas mal, mais là-encore trop répétitif… aarrghhh