Sub-Urban Part.1
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L’idée de Tommy était alors de relancer un autre label avec le concours de nouveaux artistes, DJ’s, producteurs ou remixeurs comme Victor Simonelli (qui avait travaillé au Shakedown Studio avec Arthur Baker), Brian Tappert (membre avec Roy A. Grant du duo initial des Jazz N Groove) ou encore Marc Pomeroy.
Ci-contre une des rares photos prises au Northcott Studio de Manhattan en 1994, avec en partant de la gauche Victor Simonelli, Nicky Palermo, Tommy Musto et Johnny D.
Ceci leur donna un aspect assez underground et confidentiel qui fera ensuite monter leurs côtes sur le marché du disque d’occasion.
Baptisé Sub-Urban Soul, le premier jet du catalogue, Domything, est un condensé du style Musto/Simonelli qui fera par la suite de nombreux adeptes.
Sur la face A les deux originaux de Tommy Musto…. basse lourde, riffs d’orgues, grand piano, nappes de synthés et bien sûr ce fameux son de lead qui donnera une teinte si particulière à ses productions.
En face B, les remixes réalisés avec Victor Simonelli où l’on ressent déjà assez bien, je trouve, l’influence du DJ Simonelli dans la construction du mix. Les parties mono-instrumentales sont plus longues, le beat plus appuyé… bref, un son plus club.
La deuxième release du label, Cloud 9 – Do You Want Me est un titre produit et mixé par Victor Simonelli.
Le morceau est assez simple dans sa construction, tournant autour d’une boucle de piano électrique samplé. Les autres instruments sont distillés par petites touches tout le long du mix, comme pour le grand piano par exemple.
Le Club Mix et le Dub de Rain (Tribute) comptent parmi les meilleures réalisations du duo Musto/Simonelli… Lire la revue complète ici
Les distorsions sur la voix autant que sur le lead sont de bonne facture, les touches saccadées de rhodes, un délice… et le piano de Musto donne de la profondeur au morceau.
En face B Move It tire sur la House avec une instrumentation minimaliste et quelques samples.
Quant à Don’t be shy, le titre est signé presque pudiquement par les initiales T.M.V.S. de nos deux compères. Toujours Musto au piano, avec un titre assez proche de la version remix #2 de Domything.
Un peu lassant tout de même
Don’t You Feel It est un titre assez minimaliste à nouveau, semblable aux productions précédentes quoique un peu en dessous car trop répétitif à mon goût.
Le Club Mix d’ Underground Committment – I Know A Melody est quant à lui beaucoup plus réussi et l’on sent que l’on s’approche progressivement d’une version vocale ‘classique’, la partie voix gagnant du terrain sur une instrumentation toujours aussi soignée à base de pianos et de strings.
Le Dub Mix est excellent bien qu’un peu court.
On notera aussi l’utilisation ici par Tommy & Victor d’effets de distorsion, prémices d’un son plus élaboré à partir de 1994.
On retrouve d’ailleurs les mêmes effets sur le disque suivant, Sensible House – Give A Little More, un morceau écrit et édité par Matthias Heilbronn, en fait sa toute première production.
Le grand piano de Musto fait merveille sur le Sub-Urban Mix et surtout sur le Sensible House Mix, pour moi la meilleure track de cette release.
Brian Tappert, Victor Simonelli, John Julius Knight & Roy A. Grant
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L’Original et le Groove Mix sont aussi efficaces que percutants, sons et voix déformés, avec une grosse rythmique, çà pulse dans tous les sens.
Bien que le style soit différent, cette production a pour point commun avec celles de Musto/Simonelli de faire tourner quelques samples vocaux sur une instrumentation Deep House à base d’orgues et de pianos (grand ou rhodes). Les morceaux de Jazz N Groove correspondent donc tout à fait à l’esprit Sub-Urban des premières années.
Le Marc’s Tribe Of Lunch Pail Mix surprend quant à lui par sa « dureté » et sa force… surtout quand on connait ce que Marc Pomeroy nous délivrera par la suite… quel dub de folie ! Vraiment excellent.
Les 4 remixes de Tommy Musto & Victor Simonelli sont particulièrement réussis. Deux vocaux, un dub et une version instrumentale… attention car la face B indique par erreur un cinquième mix par Noel Ram.
Come Together est pour moi l’une des meilleures productions de ces deux premières années 92/93.
Le morceau est marqué par de nombreuses sonorités House soutenues par une ligne de basse très grave (la pâte de Victor il me semble) et qui colle fort bien avec la voix profonde de Ronnie Canada.
Quelques notes au piano de Tommy, un rhodes omniprésent et des bleeps de lead finissent de parachever l’ouvrage.
Dernière release enfin, de cette première époque Sub-Urban, Public Domain – Make It est une production Deep House de Kelly Mack, clairement en dessous des autres perles citées plus haut, mais qui nous offre tout de même Annette Taylor aux vocaux et deux mixes des compères Musto/Simonelli en face B.
Le titre manque un peu de pêche je trouve, et les mixes T.M.V.S, le Club Mix et le Dub, n’exploitent que partiellement la partie vocale de l’original… façon vocal dub.
Un must pour les fans… Hard To Find !
great stuff mate